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(Aug 09,2000)
Francisco Villacampa
Goldnames arrive sur le marché très encombré des noms de domaines. Ni simple intermédiaire, ni seulement spéculateur, la société américaine basée à Jérusalem se positionne avant tout comme un investisseur global. L’entreprise finalise actuellement un tour de table de 10 millions de dollars.
“Nous souhaitons fédérer un marché européen et asiatique où existent beaucoup de vendeurs et peu d’acheteurs. Nous avons soit racheté, soit déposé 36 000 domaines en douze langues afin de les revendre. Nous fournissons également des services en matière de séquestre, de stratégie en noms et de dépôts. Pour nous développer, nous allons mettre l’accent sur le caractère universel du site, déjà disponible en 12 langues et bientôt en 20” indique Emmanuel Navon, Vice-Président de Goldnames inc.
L’idée d’internationaliser un service d’achat et de ventes de domaines est simple. Pourtant, des ténors de la catégorie comme Great Domains n’ont pas exploité le filon. Pas plus que les courtiers francophones, qui pourtant sont légion. Dans le cadre de cette stratégie, GoldNames propose un moteur de recherche multilingue de noms de domaine qui permet de faire des recherches de disponibilité en 12 langues. Cibles visées ? Les grands comptes qui souhaitent améliorer la visibilité d’un produit au niveau mondial ou des start-up à la recherche de noms.
Pour s’imposer rapidement sur ce marché, Goldnames s’est assuré le soutien d’anciens professionnels de Bankers Trust, Bear Stearns, Crédit Suisse First Boston, Goldman Sachs ou Merrill Lynch (…). Leur mission sera d’acheter et de vendre au meilleur prix. L’entreprise a réalisé en octobre 99 une levée de fonds de 2,25 millions de dollars auprès du fonds d’investissement israélien Yazam. Goldnames finalise actuellement une deuxième levée de fonds de 10 million de dollars auprès du Crédit Suisse First Boston.
“Nous allons d’abord mettre l’accent sur l’Europe, puis sur l’Asie” poursuit Emmanuel Navon. La stratégie est compréhensible, compte tenu de la saturation du marché anglo-saxon. GoldNames emploie 55 personnes et dispose pour l’heure de bureaux à New York, Londres, Paris, Jérusalem, et dans la Silicon Valley. “Nous recruterons nos équipes marketing en Californie et à Londres, et nos relations investisseurs à New-York” conclut Emmanuel Navon.